Ma première fois avec Maître

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il y a 6 ans

Il est 13h17 à l'horloge du salon. Nous ne sommes pas encore passés à table. Avant de nous installer autour de la table, avant que je ne fasse le service du repas ce midi la, Maître m'annonce que c'est prévu pour ce soir.

J'ai tout l'après-midi pour me faire à l'idée que je vais y avoir droit.

Notre balade m'a laissée le temps de cogiter, de réfléchir, de me faire à cette idée. Mais plus l'heure avance et plus je suis stressée, paniquée. Oui, j'ai peur. Est ce qu'il sera doux, est ce qu'il saura m'écouter, est ce qu'il arrêtera si ça ne va pas?

Après le repas du soir, l'heure a sonné. Nous allons vers cette pièce qu'il appelle son donjon, qui est en fait un grenier bien aménagé.

Je me tiens debout au milieu de la pièce, immobile et inquiète sur la suite des évènements. Maître prend tout son temps pour me parler, me chuchoter à l’oreille, me caresser le visage, le cou, les épaules. Il m’explique la chronologie de la soirée jusqu’au plaisir ultime. Dans toutes les phrases qu’il me dira pour me rassurer, me calmer, il placera les mots « plaisir », « jouissance » et « bien être ». Il réussit l’exploit de me faire entrer dans une bulle, dans notre bulle, cette bulle qui me fera tout accepter de mon Maître, cet espace qui me rend si ouverte, si prête à lâcher prise. Je me sens apaisée mêmes si j’appréhende la suite.

Mon haut et ma jupe finiront par m’être enlevés. Je suis nue avec simplement mon collier pour seul vêtement. Maître me place un bandeau sur les yeux et il m’attache les poignets de façon à avoir les bras écartés au maximum. Je totalement à sa merci et pourtant, j’ai chaud. Cette sensation de chaleur envahie mon ventre, mon corps, mon esprit, je me libère tandis que Maître poursuit de me parler, me préparer de me rassurer. Je suis totalement prête et sans résistance. Il peut faire ce qu’il veut de moi tant il a réussit à me décrisper.

Ses mains parcourent mon corps et ont remplacés ses paroles. Du cou à mes hanches, de mes cuisses à mes épaules en passant par mon dos, Maître déclenche des frissons sur tout mon être. Mon intimité est maintenant bien humide et je suis impatiente qu’il commence. Pourtant, il va encore faire trainer les choses avec des paroles douces et envoutantes, des caresses entre mes seins. Je veux décoller, qu’il commence par pitié.

Une petite baguette fine à la main, il la laissera parcourir mon dos, le long de ma colonne sans donner le moindre coup. Mes jambes ont de plus en plus de mal à me soutenir et heureusement que je suis attachée par les poignets, car sinon, je serais genoux à terre, vaincue par les émotions.

Maître opte maintenant pour un martinet qui claque doucement sur ma peau, je vacille. Le rythme est léger et sensuel. Une interruption et Maître attache mes chevilles pour imposer un écartement moyen. Cette fois, c’est l’heure. Une cravache à la main, il parcourt mon intimité et tapote doucement mon entre jambes. Ma respiration est rapide, je ne tiens plus. Cette fois je perds peu à peu mes esprits et plus rien ne compte. Maître s’active sur la séance alternant martinet ou cravache sur mon dos, mes fesses.

La tête tourne et lorsque Maître prend un mini fouet, je sens toutes le plaisir m’envahir, mon dieu quel plaisir, quelle jouissance. Oh bien sur, ce n’est pas une jouissance sexuelle, mais bien une jouissance mentale. Mon corps répond aux actions que mon Maître impose. Plus rien ne compte, pas même les marques qui feront un magnifique souvenir une fois ma première fois finie, ma première séance SM avec Maître Erwan.

Une fois détachée, épuisée, Maître va me porter sur mon lit. Il va me border, me serrer dans ses bras et d’un baisé sur le front, me laisser dormir, le cœur et l’esprit libérés après cette découverte.

Et non, Maître n’a jamais ôté ses vêtements pour un instant « câlins intimes ». Cette première fois n’est rien d’autres que ma découverte d’une séance SM soft bien orchestrée par mon Maestro, Mon Maître.

Quand une jeune soumise totalement novice découvre le SM de cette façon, elle ne peut qu’en redemander encore et encore. Et c’est bien pour ca, Maître, que je suis fière d’être votre soumise 5 ans après.

MERCI MAÎTRE.

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